Contribution : 2022-2025
468 000 $
Stratégie
Climat – Équité, diversité et inclusion
La Fondation McConnell contribue à KOW pour l’aider à obliger le gouvernement à respecter son obligation de consulter et d’accommoder les groupes autochtones en ce qui concerne l’élaboration et la mise en œuvre de tout règlement sur les effluents des mines de sables bitumineux en vertu de la Loi sur les pêches.
Mis sur pied en 2006, Keepers of the Water (KOW) est un organisme autochtone sans but lucratif qui travaille sous la direction d’un conseil d’administration et d’un conseil de sages pour protéger l’eau, l’air, la terre et tous les êtres vivants dans le bassin hydrographique de l’Arctique. En mettant l’accent sur le savoir et la culture traditionnels dans la gouvernance de l’eau, il souhaite protéger les droits inhérents et la capacité des communautés autochtones de vivre de la terre.
« Nous voulons assurer la protection de l’eau », affirme Tori Cress, responsable des communications. « Nous collaborons avec les Dénés, les Cris, les Métis, les Anishnaabe, la Confédération Siksikaitsitapi (Pieds-Noirs) et d’autres nations, ainsi qu'avec des personnes non-autochtones. Nous commençons également à tisser des liens avec les Inuits. Ensemble, nous sommes des membres de la communauté qui se préoccupent de l’eau. »
Avec l’aide de la Fondation, KOW mène des efforts de communication et de sensibilisation pour arrêter le rejet de résidus provenant des sables bitumineux, réduire les effets néfastes sur le mode de vie autochtone et instaurer des droits fonciers pour les Autochtones.
« Les communautés autochtones sont les premières touchées par les changements climatiques, puisque nous dépendons de la terre pour chasser et pêcher », explique Jesse Cardinal, directrice générale de l’organisme. « Nous vivons actuellement une crise de l’eau et nous faisons face à des événements extrêmes causés par les changements climatiques, comme des feux de forêt et des sécheresses. »
« Les enseignements autochtones nous renseignent sur l’eau et sur la façon d’en prendre soin », dit Mme Cardinal. « Plusieurs histoires de la création commencent avec l’eau. C’est le cas de celle des Cris et la première partie de l’histoire de la création des Anishinaabe commence aussi avec l’eau. Elle est liée à tout ce que nous faisons. »
Merci à Keepers of the Water pour l’image de leur marche de guérison des sables bitumineux sur cette page, et pour les autres images ailleurs dans la revue.